L’analyse de la vulnérabilité intrinsèque simplifiée développée par le BRGM, repose sur la combinaison de 2 paramètres :
- l’épaisseur de la Zone Non Saturée (ZNS), déduite par soustraction entre la topographie (MNT - Modèle Numérique de Terrain au pas de 50 m) et la cartographie des niveaux moyens des eaux souterraines des premières nappes rencontrées (tri statistique de 30 000 relevés de points d’eau référencés dans la BSS – Banque de Données du Sous-Sol, incertitude +/- 5 mètres).
- l’Indice de Développement et de Persistance des Réseaux (IDPR), mis en œuvre à l’échelle nationale par le BRGM, qualifie l’aptitude des terrains à laisser infiltrer ou ruisseler les eaux de surface. Il est calculé à partir de la BD CARTHAGE® pour la prise en compte du réseau hydrologique naturel (état et type d’écoulements, nature des axes hydrographiques) et du MNT pour définir le réseau théorique des écoulements par l’analyse des talwegs. Sur le principe que l’organisation du réseau hydrographique est dépendant des formations géologiques (lithologie, structure) qui le supportent, la densité de drainage est révélatrice des formations et permet la substitution des données liées à la perméabilité des sols et sous-sol. La cartographie IDPR est accessible sur l’Espace cartographique, à l’échelle 1/50 000.
5 classes de vulnérabilité intrinsèque simplifiée ont été définies :
- faible à nulle,
- faible,
- moyenne,
- forte,
- très forte.
L’échelle d’exploitation de la carte de vulnérabilité intrinsèque est le 1/100 000.
Aucune étude de ce type n’a été réalisée sur la région Bretagne. Seule une étude BRGM de la contribution des eaux souterraines aux écoulements totaux des Masses d’eau de surface, utilisant la méthodologie IDPR, a été réalisée sur le bassin Loire-Bretagne en 2010.